Télémédecine 360 https://www.telemedecine-360.com/ Mon, 23 Dec 2019 18:51:56 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.3 https://www.telemedecine-360.com/wp-content/uploads/2019/01/favicon-telemedecine360-53x53.png Télémédecine 360 https://www.telemedecine-360.com/ 32 32 Editorial : Construisons un Service d’Accès aux Soins (SAS) digne de 2020 ! https://www.telemedecine-360.com/editorial-construisons-un-service-dacces-aux-soins-sas-digne-de-2020/ https://www.telemedecine-360.com/editorial-construisons-un-service-dacces-aux-soins-sas-digne-de-2020/#comments Sun, 22 Dec 2019 21:27:46 +0000 https://www.telemedecine-360.com/?p=6313 Le 9 Septembre 2019, la Ministre de la Santé a annoncé la création d’un Service d’Accès aux Soins (SAS) opérationnel pour l’été 2020, dans le cadre du Pacte pour la refondation des urgences. Nous partageons notre vision d'un SAS digne de 2020.

L’article Editorial : Construisons un Service d’Accès aux Soins (SAS) digne de 2020 ! est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Le 9 Septembre 2019, la Ministre de la Santé a annoncé la création d’un Service d’Accès aux Soins (SAS) opérationnel pour l’été 2020, dans le cadre du Pacte pour la refondation des urgences. Le SAS sera universel, accessible par téléphone et en ligne et reposant sur un partenariat entre professionnels hospitaliers et libéraux.

Un comité d’experts a été mise en place à l’automne pour définir les contours de ce service, notamment en réalisant de multiples entretiens auprès des parties prenantes. Ce comité comporte 4 membres dont 3 médecins (deux médecins libéraux et un médecin hospitalier directeur de SAMU) et une infirmière cadre de régulation au SAMU.

Depuis, de nombreuses propositions et prises de position ont eut lieues, notamment sur la question du numéro unique et du choix du numéro, ainsi que concernant  le portage et la responsabilité des médecins libéraux ou hospitaliers. Néanmoins, peu de propositions ont été faites à ce jour prenant en compte les modalités technologiques existantes et les différentes expériences internationales.

Par cet article, nous souhaitons ainsi proposer notre vision d’un SAS digne de 2020 conçu comme une réel outil de régulation médicale et triage tel que défini dans le Code de la Santé Publique en tant qu’acte de télémédecine. Notre approche est basée en premier lieu sur l’expérience utilisateur, en comparant le besoin, l’offre et la demande et sur les méthodes de définition des projets de télémédecine.

Quelle est la situation actuelle ?

Elle est simple et connue de tous.

Il existe aujourd’hui une inadéquation entre la demande d’accès aux soins en France et l’offre du fait de nombreux facteurs connus épidémiologiques (augmentation des maladies chroniques), sociétaux (profil des professionnels et des patients différents), financiers (coût des soins), et technologiques (accès immédiat par internet à du contenu médical et à des prises de rendez-vous médicaux). En parallèle, il peut aussi exister une inadéquation entre le besoin médical estimé par les professionnels de santé et le besoin ressenti d’accès rapide de la population.

En pratique, les conséquences représentent une réaction en chaîne : absence de rendez-vous disponible rapidement chez le médecin ou non connaissance des structures et dispositifs de garde existants sur le territoire, consultations aux urgences, saturation des urgences entraînant une réduction du temps disponible pour les « vraies » urgences médicales, une expérience négative de l’usager avec une attente importante, et un épuisement des professionnels de santé, nourrissant l’exaspération de la population, en parallèle à une augmentation des dépenses.

Bien que de nombreuses solutions aient été mises en œuvre avec succès dans les services d’urgences pour faire face à cette situation, l’arrivée inadaptée aux urgences n’est qu’un symptôme d’un problème systémique lié à l’absence de solution universelle en amont pour jouer le rôle de triage tout-venant.

Quel choix avons-nous aujourd’hui pour une demande de soins perçue comme urgente ?

Il est compliqué et ne répond pas à l’ensemble des besoins.

En cas d’urgence vitale, le premier choix réside dans l’appel au SAMU (15 ou 112), créé en 1978. Cet appel n’a que l’audio (voix) comme canal de communication. C’est un système efficace mais ancien, utilisant des ressources professionnelles dédiées. Il peut néanmoins conduire à des erreurs voire des situations dramatiques comme le décès d’une patiente en Décembre 2017. 

En cas d’urgences considérées comme plutôt non vitales la nuit et les week-ends, la population peut appeler un service de consultations de médecins à domicile comme SOS Médecin, créé en 1966. Un autre choix réside dans l’appel à une plateforme d’accès aux médecins de garde (116 117), créé en 2017. Il permet d’obtenir un conseil médical, une orientation vers un médecin généraliste ou une maison médicale de garde, ou l’orientation vers un SAMU si nécessaire. Il s’agit d’une solution monocanal (voix), qui traite aussi des appels redirigés par le 15.

Depuis 2010, des services de télémédecine proposent aussi du conseil médical à distance et plus récemment des téléconsultations. Portées par des start-ups, ces services privés reposaient historiquement sur des échanges texte (chat), image (photos) et audio (voix) financés par des mutuelles dans le cadre de contrat principalement collectifs. Depuis 2018, des services de téléconsultation (vidéo), parfois assisté par des pré-questionnaires symptomatiques, ont fait apparition en France. Ces activités de téléconsultations, sont soit réalisées dans le cadre du parcours de soins et des conditions de l’avenant 6 et remboursées par l’Assurance Maladie en général pour des activités programmées, soit réalisées en dehors du parcours de soins pour des consultations non programmées et payées directement par les patients sans prise en charge financière collective.

De ce fait, on se retrouve avec des systèmes public nationaux ou territoriaux reposant principalement sur le téléphone et la voix et donc technologiquement anciens, ou bien des systèmes privés multi-canaux reposant sur la vidéo avec des outils technologiques modernes et souvent soutenus par des fonds d’investissement français ou étrangers (Europe et Amérique du Nord).

Quelle solution pourrait être mise en place ?

Une solution publique répondant à l’ensemble des besoins des patients, reposant sur des technologies actuelles, adaptatives et évolutives, en respectant les particularités du système de santé et positionnant la France comme leader mondial sur ce sujet. Le SAS se soit d’être national, public, gratuit et accessible à tous.

Il doit être conçu pour répondre à trois besoins majeurs : répondre rapidement à une demande médicale de la population à tout moment, proposer une orientation adaptée en lien avec l’offre de soins sur le territoire, et proposer un suivi post-demande.

L’ensemble du parcours et des interactions doit être tracé afin de calculer des indicateurs de qualité mais aussi des indicateurs de santé publique permettant de mieux réguler et adapter le système de santé.

Il doit être conçu en se basant sur les méthodes de définition de produits des start-ups en partant des besoins précis de l’utilisateur, en travaillant énormément sur l’expérience utilisateur et l’ergonomie avec des experts de ce sujet, et sur un plan de déploiement mesuré et précis avec une communication soignée. De multiples briques existent déjà, il pourrait être intéressant par ailleurs d’analyser ce qui pourrait être utilisable plutôt que de tout redévelopper afin de minimiser les dépenses publiques et le temps de production du système.

Par ailleurs, sa mise en œuvre doit être adossée à un programme de recherche scientifique avec une évaluation multidimensionnelle qualitative et quantitative prenant en compte les usages, l’efficacité et l’impact du dispositif mais aussi le ressenti des utilisateurs patients et professionnels de santé.

En pratique, comment fonctionnerait le dispositif ?

Pour le patient, trois accès sont possibles, soit par téléphone, soit en ligne, soit via une application mobile. L’échange repose sur la voix, le texte, les images, et la vidéo. Trois niveaux de réponses sont possibles, un premier niveau basé sur les données (questionnaire symptomatique de type Infermedica , Ada Health, MedVir ou parmi ceux évalués en 2015, voire chatbot si des systèmes valides existent), un deuxième niveau de régulation humaine par des assistants de régulations ou infirmiers formés, et enfin un troisième niveau de régulation médicale par des médecins ayant une expérience de régulation ou consultation en ligne. Le sujet du questionnaire symptomatique est crucial et devrait être étudié de façon stratégique par le comité pour faire une cartographie complète de l’existant afin d’analyser ce qui pourrait être utilisé et/ou développé en France.

En fonction des réponses ou de la description initiale, le patient peut être orienté directement vers une réponse de type SAMU 15 ou bien vers une plateforme de médecins libéraux de type 116 117,  en fonction de la qualification de la demande, urgence vitale ou non vitale, voire une redirection vers des organisations territoriales de téléconsultation. Des boutons directs pour les urgences de type IDM ou AVC pourraient aussi être présents sur l’application pour améliorer encore plus le délai de réponse. De même, un accès direct pour les établissements médico-sociaux pourrait être créé dans une approche de télérégulation.

La question du numéro peut être défini de plusieurs façons. Il peut être créé un numéro de téléphone chapeau qui couvre tout et vient en amont des numéros existants. L’inconvénient est de devoir communiquer sur ce numéro, quelque peu au dépens des numéros existants. Ce numéro est porté au niveau national par le dispositif de triage et les appels sont redirigés vers les numéros pertinents. Les patients souhaitant toujours appeler le 15 ou le 116 117 le peuvent. Une autre approche serait de ne pas communiquer sur un numéro mais sur un nom d’application en faisant le pari qu’à terme toutes les demandes passeront par l’application, y compris les appels audio, et les deux numéros existants peuvent continuer à exister en direct dans la période de transition.

La réponse donnée par le système pourrait être graduée de type informative par un conseil médical, une prescription si nécessaire (disponible directement en ligne ou dans l’application), un rendez-vous pour une consultation physique en lien avec les organisations territoriales de proximité (intégration potentielle des SI), ou bien un adressage aux urgences soit par ambulance disposant d’une solution de télémédecine embarquée, soit par envoi du SMUR pour les cas les plus graves selon les protocoles existants. De ce fait, les services d’urgences auraient déjà l’ensemble des informations nécessaires au moment de l’arrivée du patient.

Après l’utilisation du système, un suivi pourrait être mis en œuvre pour les utilisateurs de l’application ou du portail internet par l’envoi d’un questionnaire standardisé adapté à la situation médicale pour connaitre la satisfaction du patient et le devenir de sa prise en charge, et notamment s’il a reconsulté aux urgences ou en consultation physique par la suite. Ces données pourraient aussi être collectées à partir du SNDS dans le cadre d’une évaluation.

Il pourrait aussi être envisagé que l’accès aux urgences soit conditionné à la réalisation d’une régulation d’amont obligatoire par téléphone ou par application/en ligne et que dans le cas où un patient se présenterait sans régulation préalable, il devrait passer par cette étape potentiellement accompagné d’un professionnel de santé sur place pour accéder aux urgences. Ce type de pratique a montré son efficacité en réduisant les temps de prises en charge et en augmentant le temps médical disponible pour les urgences réelles au service des urgences du New York Presbyterian Hospital aux Etats-Unis, dont les résultats ont été publiés en 2017 dans International Journal of Emergency Medicine

Des exemples similaires existent-ils dans d’autre pays ?

Le Royaume-Uni a mis en place en 2017 le système « NHS 111 Online », disponible à ce jour directement en ligne, ou bien via la NHS App depuis 2019. Le patient rentre son âge, son sexe, son code postal et ses symptômes puis il répond à une série de questions symptomatiques et est conseillé ensuite sur la conduite à tenir. Si nécessaire, il est mis en relation avec le service de régulation téléphonique traditionnel. Le déploiement est progressif par zones géographiques pour faire le lien avec les organisations locales. Il bénéficie d’une campagne de communication au public et représentait 6,5% du total des appels au 111 en Janvier 2019, et 1 million d’utilisations ont été faites jusqu’en Mai 2019. Les premiers résultats indiquent que dans 13% des cas, un conseil médical est donné, dans 48% des cas le patient est redirigé vers un service de soins primaires et dans 25% des cas, il est recommandé d’appeler le numéro d’urgence 999. Les principales demandes concernent les douleurs abdominales et des problèmes dentaires. Une évaluation scientifique est en cours et dans ce contexte, une revue systématique a aussi été réalisée et publiée dans le BMJ Open en Aout 2019 pour montrer un premier état des lieux scientifique de ce type d’auto-triage.

Aux Pays-Bas une application de triage automatisée « Should I see a doctor?” a été développée par le collège des médecins généralistes et évaluée puis publiée dans Plos One en 2018. Au total, 34% des patients ont reçu un conseil médical et 58% ont été avisés de contacter un service de soins primaire. Le résultat était similaire au comparateur dans 81% des cas avec une sensibilité, spécificité, VPP et VPN respectivement de 84%, 744%, 88%, et 67%. A ce jour, l’application a été téléchargé plus de 400 000 fois.

En Suisse, dans un contexte de système de santé différent, plusieurs assurances ont mis en place des contrats spécifiques obligeant la réalisation d’un triage par téléphone via une société médicale tierce avant la réalisation d’une consultation physique depuis plusieurs années. Le système est désormais accessible aussi par vidéo via une application dédiée.

En Arabie Saoudite, le ministère de la santé a lancé en 2017, un système de triage multi-canal via l’application Seha développé par une start-up locale et aujourd’hui couplée au système de triage automatisée développé par la société britannique Babylon. Lancé d’abord dans les zones rurales, plus de 260 000 consultations ont été réalisées jusqu’à mi 2019, en parallèle du système d’appel 937 ayant traité 3 millions d’appels en 2018.

Conclusion

Ce type de dispositif n’est pas encore un standard dans le monde, et il est encore temps de développer un système français unique, ambitieux, moderne, souverain et leader qui réponde aux besoin de la population et dans les valeurs du système de santé français, comme ce fut le cas lors de la création du SAMU au 20e siècle. La mise en oeuvre d’un système national universel de triage en ligne tout-venant est un élément crucial et majeur de modernisation du système de santé.

 

L’article Editorial : Construisons un Service d’Accès aux Soins (SAS) digne de 2020 ! est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
https://www.telemedecine-360.com/editorial-construisons-un-service-dacces-aux-soins-sas-digne-de-2020/feed/ 1
L’éducation et la formation à la télémédecine doivent être renforcés ! https://www.telemedecine-360.com/formation-telemedecine-a-renforcer/ Sun, 14 Apr 2019 19:22:05 +0000 https://www.telemedecine-360.com/?p=6052 L’intégration de la télémédecine dans les soins cliniques de routine est encore extrêmement limitée aujourd’hui, en dépit d’investissements substantiels, d’un besoin croissant et de changements de politique des gouvernements du monde entier. Et bien que beaucoup puissent pointer du doigt des modèles financiers, un facteur important peut simplement être le manque d’éducation et de formation […]

L’article L’éducation et la formation à la télémédecine doivent être renforcés ! est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
L’intégration de la télémédecine dans les soins cliniques de routine est encore extrêmement limitée aujourd’hui, en dépit d’investissements substantiels, d’un besoin croissant et de changements de politique des gouvernements du monde entier. Et bien que beaucoup puissent pointer du doigt des modèles financiers, un facteur important peut simplement être le manque d’éducation et de formation disponibles et nécessaires pour les professionnels de la santé. Les étudiants en médecine actuels font partie de la première génération de «natifs numériques» et sont à l’aise avec l’intégration croissante de la technologie dans les interactions sociales quotidiennes. Cependant, ils ont besoin de formation pour utiliser efficacement la technologie dans leur carrière. L’importance de la formation dans le domaine de la télémédecine ne peut être surestimée, car l’éducation assure des avantages maximaux tout en garantissant la qualité et la sécurité des patients.

L’American Medical Association (AMA), en encourageant les facultés de médecine des États-Unis à inclure des compétences de base en télémédecine dans leurs programmes, souligne que la formation structurée étend et amplifie l’impact que la télémédecine peut avoir sur les soins de santé. La nature confortable inhérente aux étudiants en médecine d’aujourd’hui doit être renforcée par une formation structurée tout au long de leurs années à la faculté de médecine.

Selon une étude, entre 2016 et 2017, environ 58% des facultés de médecine aux États-Unis incluaient la télémédecine dans les cours obligatoires et / ou en option. Au cours de leurs études, les étudiants se voient proposés un certain nombre de compétences clés nécessaires à la télémédecine, telles que :

– comment mener des examens cliniques par vidéoconférence
– comment surveiller les données en temps réel des patients
– la différence entre l’apprentissage au lit du patient et à travers l’écran du patient

Une étude publiée cette année en collaboration avec Télémédecine 360 ​​a mis en évidence la nécessité d’accroître la formation à la télémédecine dans les facultés de médecine en France. L’enquête a été réalisée par des décideurs médicaux nationaux, notamment des doyens, des doyens associés et des membres des conseils de facultés de médecine. Il a été constaté qu’environ 90% des répondants n’avaient pas de formation dans leurs pour les étudiants de première année et 96% ont déclaré qu’il n’existait pas de programmes pour les étudiants préparant l’internat. Les conséquences de ces chiffres peuvent avoir pour conséquence que des générations de médecins n’ont pas les connaissances nécessaires pour exercer la médecine à l’avenir. Curieusement, 56% des répondants avaient pratiqué la télémédecine au moins une fois, 94% ayant eu une expérience positive et 75% ayant déclaré qu’ils le pratiqueraient à nouveau.

Outre les États-Unis, un nombre limité de pays européens et l’Australie, seules quelques études ont été menées sur la mise en œuvre de la formation à la télémédecine dans le monde. Il est difficile d’imaginer un avenir dans lequel la télémédecine ne fait pas partie intégrante des soins de santé. Toutefois, il est essentiel d’apprendre et de comprendre les nouvelles compétences requises des professionnels de la santé pour pouvoir prodiguer des soins de qualité répondant aux besoins des patients de demain.

References
1. Pathipati, A. S. et al., (2016). Telemedical Education: Training Digital Natives in Telemedicine. J Med Internet Res.18(7), e193. doi:10.2196/jmir.5534 
2. Yaghobian, S. et al., (2019). National survey of telemedicine education and training in medical schools in France. J Telemed and Telecare. https://doi.org/10.1177/1357633X18820374

L’article L’éducation et la formation à la télémédecine doivent être renforcés ! est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Il est temps de trouver. Traiter. Tout. Comment la télémédecine peut-elle aider à en finir avec la tuberculose #EndTB ? https://www.telemedecine-360.com/il-est-temps-de-trouver-traiter-tout-comment-la-telemedecine-peut-elle-aider-a-en-finir-avec-la-tuberculose-endtb/ Sun, 14 Apr 2019 19:08:36 +0000 https://www.telemedecine-360.com/?p=6045 La tuberculose reste l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde. Plus d’un million de personnes perdent la vie chaque année et beaucoup d’autres continuent à contracter cette maladie évitable et guérissable. Il est nécessaire de recourir à la télémédecine pour parvenir à mettre fin à cette épidémie.

L’article Il est temps de trouver. Traiter. Tout. Comment la télémédecine peut-elle aider à en finir avec la tuberculose #EndTB ? est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
La tuberculose reste l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde. Plus d’un million de personnes perdent la vie chaque année et beaucoup d’autres continuent à contracter cette maladie évitable et guérissable. Un tiers de tous les cas de tuberculose sont signalés dans certains des pays les plus pauvres du monde, les cas les plus nombreux étant enregistrés en Inde, en Indonésie et au Nigéria. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que les efforts mondiaux de lutte contre la tuberculose ont permis de sauver environ 53 millions de vies depuis 2000 et ont réduit le taux de mortalité par tuberculose de 43%. Cependant, il reste encore beaucoup à faire, avec des lacunes persistantes dans les soins et la prévention de la tuberculose et des progrès stagnants dans de nombreux pays. Le 24 mars est la Journée mondiale de la tuberculose, une journée marquant la découverte scientifique du Dr Robert Koch en 1882, de Mycobacterium tuberculosis, le bacille à l’origine de la tuberculose. Une découverte qui a révolutionné le diagnostic, le traitement et la prévention de la tuberculose. L’événement de cette année a pour thème « Il est temps » – il est temps de mettre fin à cette épidémie mondiale.

L’OMS a mis en place l’initiative «Trouver. Traiter. Tout. #EndTB” dans le but d’accélérer la riposte à la tuberculose. Une grande partie de cette initiative consiste à garantir à tous l’accès à des soins de qualité. Il est important de noter que, même si un groupe de travail mondial sur la santé numérique pour la tuberculose a été mis en place, le potentiel d’utilisation de la télémédecine comme outil de lutte contre la tuberculose reste largement inexploité. De nombreux pays se sont donc lancés dans l’étude de l’utilité de la télémédecine, de la santé numérique et mobile pour la lutte contre la tuberculose. Voici trois exemples:

Amélioration du suivi des patients : La mise en place de cliniques «virtuelles» et de consultations par vidéoconférence dans des régions éloignées du Canada, telles que l’Alberta et l’Ontario, a permis d’améliorer l’accès régulier à des fournisseurs de soins de santé de qualité. De plus, au Mozambique, des SMS de rappel réguliers destinés à réduire les rendez-vous manqués et à améliorer la collecte de médicaments ont été mis en oeuvre.

Amélioration de l’observance du traitement par le patient : la thérapie par observation directe par vidéo (VDOT) a été testée avec succès dans des pays tels que les États-Unis (New York City) et la Biélorussie pour combler le fossé entre les patients et les prestataires de soins de santé et promouvoir l’adhésion au régime de traitement rigide que tous les patients doivent suivre. De plus, en Afrique du Sud, une application a été développée et utilisée pour capturer les données des patients, fournir des résultats plus rapides et surveiller le début du traitement. Il a été très efficace pour améliorer le suivi initial après un test positif pour commencer le traitement.

Améliorer la recherche des contacts : la recherche des contacts est essentielle pour enrayer la propagation de la tuberculose aussi rapidement que possible. Au Botswana, pays aux ressources limitées, une application a été utilisée avec succès pour suivre toutes les personnes éventuellement exposées. Non seulement cela réduisait le temps nécessaire pour effectuer la recherche, mais cela améliorait également considérablement la qualité des données collectées.

En ce qui concerne l’utilisation à grande échelle de la e-santé, une étude multi-pays publiée par Konduri et al. en 2017, a examiné la mise en œuvre et l’utilisation d’e-TB manager, un système Web de santé en ligne utilisé dans plus de 1600 sites actifs dans neuf pays aux ressources limitées, notamment l’Arménie, le Bangladesh, le Brésil, le Cambodge, l’Indonésie, la Namibie, le Nigeria, l’Ukraine et le Vietnam. e-TB manager est géré par des professionnels de la santé dans le cadre de la surveillance de la tuberculose, des soins aux patients allant du diagnostic à l’observance du traitement, du suivi des résultats du traitement ainsi que de la gestion de leurs fournitures. Dans l’ensemble, cette étude a révélé que tous les utilisateurs étaient satisfaits du programme e-TB manager et a confirmé que le système améliorait les soins prodigués aux patients tuberculeux.

À l’échelle mondiale, la mise en œuvre de la santé numérique et de la télémédecine dans la gestion de la tuberculose est très prometteuse

En cette Journée mondiale de la tuberculose, nous devons prendre le parole et dire: Il est temps d’en finir avec la tuberculose avec l’aide de la télémédecine.

References
1. World Health Organisation. 2019. ‘World Tuberculosis Day 2019’ https://www.who.int/news-room/events/detail/2019/03/24/default-calendar/world-tb-day-2019. Cited on 11/03/2019.
2. Falzon, D., et al. 2017. Digital health to end tuberculosis in the Sustainable Development Goals era: achievements, evidence and future perspectives. Eur Respir J. 50:1701632.
3. Long, R., et al. 2015. Do “Virtual” and “Outpatient” Public Health Tuberculosis Clinics Perform Equally Well? A Program-Wide Evaluation in Alberta, Canada. PloS one. 10(12):e0144784.
4. Mashru, J., et al. 2017. Management of infectious diseases in remote northwestern Ontario with telemedicine videoconference consultations. J Telemedicine and Telecare. 23(1):83–87. 
5. Nhavoto, J.A., et al. 2017. Mobile health treatment support intervention for HIV and tuberculosis in Mozambique: Perspectives of patients and healthcare workers. PLoS One. 12(4):e0176051.
6. Lam, C.K., et al. 2018. Using Video Technology to Increase Treatment Completion for Patients with Latent Tuberculosis Infection on 3-Month Isoniazid and Rifapentine: An Implementation Study. J Med Internet Res. 20(11):e287.
7. Chuck, C., et al. 2016. Enhancing management of tuberculosis treatment with video directly observed therapy in New York City. Int J Tuberculosis and Lung Disease. 20(5):588-596.
8. Sinkou, H., et al. 2017. Video-observed treatment for tuberculosis patients in Belarus: findings from the first programmatic experience. Eur Respir J. 49(3):1602049.
9. Maraba, N., et al. 2018. Using mHealth to improve tuberculosis case identification and treatment initiation in South Africa: Results from a pilot study. PLoS One. 13(7):e0199687.
10. Ha, Y.P., et al. 2016. Evaluation of a Mobile Health Approach to Tuberculosis Contact Tracing in Botswana. J Health Commun. 21(10):1115-21.
11. Kondari, H., et al. 2017. User experience analysis of an eHealth system for tuberculosis in resource-constrained settings: A nine-country comparison. Int. J Med Informatics. 102:118-129.

L’article Il est temps de trouver. Traiter. Tout. Comment la télémédecine peut-elle aider à en finir avec la tuberculose #EndTB ? est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Une conférence importante pour la télémédecine au Portugal eHealth summit 2019 https://www.telemedecine-360.com/portugal-ehealth-summit-2019-fr/ Tue, 19 Mar 2019 20:59:28 +0000 https://www.telemedecine-360.com/?p=5954 L'année dernière, Télémedecine 360 ​​a réalisé une presentation sur la situation financière de la télémédecine en France lors de la 23ème conférence de l'ISFTeH au Maroc. Un an après, la 24e conférence ISFTeH se tient à Lisbonne, dans le cadre du 3e sommet eHealth du Portugal.

L’article Une conférence importante pour la télémédecine au Portugal eHealth summit 2019 est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
L’année dernière, Télémedecine 360 ​​a réalisé une presentation sur la situation financière de la télémédecine en France lors de la 23ème conférence de l’ISFTeH au Maroc. Un an après, la 24e conférence ISFTeH, qui se tient à Lisbonne, dans le cadre du 3e sommet eHealth du Portugal, est consacrée aux meilleures pratiques en matière de santé en ligne, de transformation numérique et d’innovation dans les soins de santé.

Les années précédentes ayant attiré plus de 10 000 participants, le sommet pourrait être le plus grand événement dédié à la santé numérique en Europe. Les objectifs de la conférence de cette année sont notamment de faciliter les forums sur l’éducation tout en continuant à tirer parti du positionnement stratégique du Portugal dans la cybersanté mondiale. Au cours des quatre prochains jours, il y aura plus de 220 orateurs et 40 experts internationaux dans des domaines tels que la santé publique, la robotique, la télésanté, la cybersécurité et la protection des données.


Plusieurs sessions seront consacrées à la télémédecine, notamment une session sur le rôle des sociétés nationales de télémédecine et de télésanté (telles que l’Association américaine de télémédecine, ATA, et la Société française de télémédecine, SFT), les attitudes et les défis en matière de service de télémédecine pédiatrique, et l’utilisation de la télémédecine dans le monde de l’entreprise.

Cette année, des orateurs discuteront notamment de la mise en œuvre et de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les solutions télémédecine dans le cadre de sessions telles que « Intelligence artificielle et télémédecine pour l’appui au diagnostic en cas d’insuffisance cardiaque » et d’ateliers tels que « Préparer l’avenir : l’intelligence artificielle en santé publique » .

Pour en savoir plus : ehealthsummit.pt/

L’article Une conférence importante pour la télémédecine au Portugal eHealth summit 2019 est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Nos actions en faveur de la télémédecine en 2018 https://www.telemedecine-360.com/actions-en-faveur-de-la-telemedecine-en-2018/ Tue, 01 Jan 2019 08:57:08 +0000 https://www.telemedecine-360.com/?p=5928 Télémédecine 360 a poursuivi ses actions à travers le monde en faveur du déploiement de la télémédecine en 2018 auprès d'une multitude d'acteurs de la santé.

L’article Nos actions en faveur de la télémédecine en 2018 est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>





L’article Nos actions en faveur de la télémédecine en 2018 est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Editorial: Quelle stratégie adopter pour déployer efficacement la télémédecine en 2018 ? https://www.telemedecine-360.com/editorial-quelle-strategie-adopter-pour-deployer-efficacement-la-telemedecine-en-2018/ Mon, 08 Jan 2018 02:51:30 +0000 http://www.telemedecine-360.com/?p=5110 L’année 2018 sera marquée par la nécessité pour l’ensemble des acteurs du système de santé de définir leur stratégie de télémédecine pour se positionner dans un environnement en évolution. L’année 2017 s’est achevée par le vote de la loi de financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2018 ouvrant la voie au financement dans le droit […]

L’article Editorial: Quelle stratégie adopter pour déployer efficacement la télémédecine en 2018 ? est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
L’année 2018 sera marquée par la nécessité pour l’ensemble des acteurs du système de santé de définir leur stratégie de télémédecine pour se positionner dans un environnement en évolution.

L’année 2017 s’est achevée par le vote de la loi de financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2018 ouvrant la voie au financement dans le droit commun de la téléconsultation et de la télé-expertise. Cette ouverture aura de nombreux impacts sur la rémunération des professionnels de santé, sur les modèles organisationnels et les parcours de prise en charge des patients, ainsi que pour les modèles économiques des solutions de télémédecine.

De multiples possibilités de financement des activités de télémédecine ont aussi été accordé en 2017. Concernant les dépenses d’investissements, les établissements de santé et médico-sociaux peuvent désormais bénéficier de 28000 € pour initier une pratique de téléconsultation, les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) peuvent prétendre à des subventions à hauteur de 90000 € pour des projets de télémédecine multi-spécialités, et les Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP) ont la possibilité d’obtenir un financement pour l’abonnement à une plateforme de télémédecine en ophtalmologie. Un pas de plus a par ailleurs été franchi concernant la rémunération des professionnels de santé avec la création de deux actes de télémédecine en EHPAD, et l’extension du programme ETAPES à la télésurveillance du diabète et des prothèses et implants cardiaques.

Ces évolutions sont à prendre en compte dans un cadre renouvelé des politiques de santé publique avec le lancement de la nouvelle stratégie de santé et la définition des nouveaux projets régionaux de santé (PRS). Ces changements sont accompagnés d’un regroupement et d’une restructuration des GCS e-Santé régionaux en GIP dénommés GRADES qui auront le rôle de bras armé des Agences Régionales de Santé (ARS) pour la mise en oeuvre régionale de la stratégie e-santé. Des changements dans l’offre de services ont aussi été initiés en 2017 par les mutuelle avec le début d’une phase d’acquisition et de concentration, comme MNH Group avec Etiam, Accelis et NGI, et VYV (Harmonie Mutuelle – MGEN) avec la plateforme MesDocteurs.

Dans ce contexte, il sera nécessaire pour l’ensemble des acteurs de définir leur stratégie de déploiement de la télémédecine en 2018. La question n’est plus de savoir si la télémédecine sera une réalité mais plutôt comment la déployer efficacement au sein des organisations pour améliorer la prise en charge des patients.

Pour les offreurs de soins, dans le secteur de l’hospitalisation publique et privée, les GHT et les groupes privés devront se positionner sur la structuration et la gradation de leurs services aux patients notamment dans une logique de performance de prise en charge et de recrutement des patients par filière. Dans le médico-social, les groupes devront aussi choisir les modèles d’organisation et de déploiement des usages de télémédecine en fonction de leurs besoins et notamment les solutions techniques à déployer ainsi que les partenariats avec les hôpitaux et les libéraux. Dans le secteur ambulatoire, les problématiques seront différentes car il s’agira principalement de définir la place des activités de télémédecine dans le parcours de santé ambulatoire que ce soit pour les MSP, les médecins libéraux et les pharmaciens, notamment par rapport aux plateformes de téléconseil et de téléconsultations financées par les mutuelles.

Pour les professionnels de santé (PS), l’un des principaux enjeux de l’année sera la négociation conventionnelle à mener avec l’Assurance Maladie qui devrait s’ouvrir le 18 Janvier. En effet, le périmètre et les modalités de financement sont multiples et entièrement à définir car de nombreuses options sont possibles. Les syndicats professionnels devront ainsi définir une stratégie adaptée pour obtenir les financements souhaités. La mise en oeuvre des pratiques de télémédecine par les PS au quotidien devrait être guidée par la Société Française de Télémédecine (SFT), le Ministère de la Santé et la HAS avec la publication de plusieurs documents en cours d’année. Néanmoins, sur le terrain, les médecins auront à se positionner dès le début de l’année sur leur participation au programme de télésurveillance ETAPES que les industriels (notamment Sanofi et AirLiquide) ont déjà commencé à intégrer dans leurs visites. Le renforcement de la formation initiale et continue de l’ensemble des PS sera aussi un enjeu crucial cette année où les Ordres, Sociétés Savantes et associations étudiantes devront se mobiliser. En effet, le succès du D.I.U national de télémédecine ne saurait couvrir l’ensemble des besoins de formation. Il est donc nécessaire de saisir l’opportunité de la forte motivation exprimée par les doyens pour mettre en oeuvre des formations de télémédecine tout au long de la formation, selon les premiers résultats d’une enquête présentée au congrès de la SFT dont les résultats détaillés devraient être présentés en 2018.

Du point des vue des assureurs, l’enjeu sera plutôt d’estimer et d’évaluer le retour sur investissement de la mise à disposition de services de télémédecine aux assurés sur les dépenses de remboursement associées à l’utilisation des services de santé. Pour l’Assurance Maladie, il s’agira de permettre la diffusion des pratiques de télémédecine auprès des PS tout en respectant l’ONDAM, tandis que pour les assureurs privés et mutuelles, il s’agira plutôt de définir les services de télémédecine utilisables par profils d’assurés en fonction de la stratégie globale de groupe.

Quant aux industriels, il est fort probable qu’ils cherchent à développer plus de services de télémédecine, notamment de télésurveillance dans le champ des maladies chroniques, du cancer, et des maladies rares, en procédant à des acquisitions ou des partenariats avec des start-ups développeurs de nouvelles solutions. La structuration du marché des solutions de télémédecine pourrait ainsi s’amplifier avec des fusions et rachats pour consolider, élargir, et mieux déployer les offres. Sur le versant réglementaire, l’entrée en vigueur du RGPD en mai devrait impacter la sécurité des solutions avec des mises à jour nécessaires, tandis que sur le versant technologique, les algorithmes, l’intelligence artificielle, et le big data devraient jouer un rôle plus important. Les efforts sur l’amélioration de l’ergonomie, la simplicité d’usage, et les modèles économiques seront d’autant plus importants cette année à l’aune d’un déploiement qui verra surement des solutions leaders émerger par type d’activités. De ce fait, l’investissement sur la validation scientifique des solutions devra aussi faire partie des actions à mener par les start-ups.

Les usagers et patients devront quant à eux faire entendre leur voix pour vérifier qu’il soit réellement possible en pratique d’accéder à des services de télémédecine de qualité pour l’ensemble de la population.

La mise en oeuvre de ces stratégies devrait être accompagnée d’une évaluation plus avancée des pratiques de télémédecine dans une logique de recherche sur les services de santé pour évaluer l’impact des innovations organisationnelles sur les patients et le système de santé. L’utilisation des données de vie réelle générées par les solutions de télémédecine, et des données médico-administratives du Système National des Données de Santé (SNDS) pourrait de ce fait être encouragée de la part des pouvoirs publics et via des partenariats publics privés. Les premiers résultats issus de ce type de recherche en France devraient être publiés cette année avec les résultats des études menées par Sanofi sur la télésurveillance du diabète, d’AirLiquide (par rachat d’Alere) sur la télésurveillance de l’insuffisance cardiaque (études PIMPS et OSICAT), et de plusieurs études financées par l’ARS Ile-de-France ainsi que les évaluations du programme DOMOPLAIES. En parallèle, plusieurs projets de recherche financés en 2016 et 2017 sur fonds publics (PRME, PREPS) débuteront ou se déploieront en Nouvelle Aquitaine (téléconsultation en EHPAD), Occitanie (télé-expertise bucco-dentaire en EHPAD), en PACA (télé-expertise médicamenteuse en EHPAD), et Auvergne-Rhône-Alpes (télésurveillance des patients avec insuffisance rénale chronique sévère et transplantés rénaux).

 

Télémédecine 360 sera présent aux côtés de chacun des acteurs pour poursuivre sa mission et continuer à supporter le déploiement de la télémédecine pour améliorer la prise en charge des patients au quotidien.

L’article Editorial: Quelle stratégie adopter pour déployer efficacement la télémédecine en 2018 ? est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
2017: une année d’actions en faveur du déploiement de la télémédecine https://www.telemedecine-360.com/2017-annee-dactions-faveur-deploiement-de-telemedecine/ Sun, 31 Dec 2017 10:07:44 +0000 http://www.telemedecine-360.com/?p=5100 Voici le bilan de nos principales réalisations pour le déploiement de la télémédecine en 2017. Rendez-vous en 2018 pour un déploiement plus important de la télémédecine!

L’article 2017: une année d’actions en faveur du déploiement de la télémédecine est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Voici le bilan de nos principales réalisations pour le déploiement de la télémédecine en 2017. Rendez-vous en 2018 pour un déploiement plus important de la télémédecine!

2017tlm360s

L’article 2017: une année d’actions en faveur du déploiement de la télémédecine est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Télémédecine en EHPAD: un livre pour comprendre et agir https://www.telemedecine-360.com/telemedecine-ehpad-livre-comprendre-agir/ Thu, 28 Dec 2017 06:44:24 +0000 http://www.telemedecine-360.com/?p=5080 Un nouveau livre pédagogique édité par les éditions Le Coudrier est paru en Octobre sur le sujet de la télémédecine en EHPAD rédigé par Pr. Nathalie Salles du CHU de Bordeaux. Le livre intitulé “Télémédecine en EHPAD: les clés pour se lancer” est paru en Octobre 2017 aux éditions Le Coudrier, qui avait édité en […]

L’article Télémédecine en EHPAD: un livre pour comprendre et agir est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Un nouveau livre pédagogique édité par les éditions Le Coudrier est paru en Octobre sur le sujet de la télémédecine en EHPAD rédigé par Pr. Nathalie Salles du CHU de Bordeaux.

Le livre intitulé “Télémédecine en EHPAD: les clés pour se lancer” est paru en Octobre 2017 aux éditions Le Coudrier, qui avait édité en 2015 le livre de Pierre Simon sur les enjeux et pratiques de télémédecine.

0917_EPADH_TELEMEDECINE_DOS13,5Ce nouvel ouvrage a été rédigé par Professeur Nathalie Salles. Nathalie Salles est gériatre, professeur des universités et chef du pôle de gérontologie clinique du centre hospitalier universitaire de Bordeaux. Depuis 2012, elle est le pilote médical de l’expérimentation aquitaine de télémédecine menée en EHPAD pour laquelle elle réalise des téléconsultations et télé-expertises. Membre actif de la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG), elle est également présidente élue de la Société française de télémédecine (SFT). Elle coordonne le diplôme interuniversitaire de télémédecine.

Forte de son expérience dans le domaine de la télémédecine en gériatrie, elle livre aux lecteurs l’ensemble des connaissances acquises au cours des nombreux projets réalisés sur ce domaine en France à ce jour. 

Le livre est structurée en quatre parties. La première partie fait un retour d’expériences de deux projets différents en Lorraine et en Aquitaine permettant de comprendre les enjeux et l’organisation concrète d’une activité de télémédecine en EHPAD. La deuxième partie explique de façon plus générale l’activité de télémédecine en EHPAD et les intérêts que cette pratique représente pour l’ensemble des acteurs impliqués. La troisième partie donne pour sa part les clés concrètes pour la définition et la mise en oeuvre d’un projet de télémédecine en EHPAD. Enfin, la dernière partie présente les perspectives d’avenir de cette pratique comme par exemple le rôle de poste avancé de télémédecine en territoire isolé que pourrait jouer l’EHPAD.

La précision et la pertinence des informations contenues dans ce livre en fait une ressource importante pour quiconque souhaite comprendre les enjeux de la gériatrie en EHPAD à ce jour et comment la télémédecine permet d’améliorer la situation globale et la prise en charge des patients. Nous recommandons ainsi la lecture de ce livre à tout porteur de projet, professionnel de santé, direction d’établissements, et entourage familial pour saisir l’apport que pourrait représenter la télémédecine dans leur quotidien.

Enfin, nous remercions Professeur Nathalie Salles pour avoir mentionner Télémédecine 360 comme une ressource utile pour les lecteurs du livre et nous serons ravi de continuer à partager les avancées et résultats des activités de télémédecine en EHPAD en Aquitaine et dans les autres régions françaises.

 

L’article Télémédecine en EHPAD: un livre pour comprendre et agir est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
La DGOS finance le déploiement de la télémédecine au sein des GHT via un appel à projets https://www.telemedecine-360.com/dgos-finance-deploiement-de-telemedecine-sein-ght-via-appel-a-projets/ Tue, 26 Dec 2017 06:44:51 +0000 http://www.telemedecine-360.com/?p=5049 Les Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT) ont jusqu’au 15 janvier 2018 pour candidater à un appel à projets de la DGOS pour financer le déploiement des activités de télémédecine en leur sein. La direction générale de l’offre de soins (DGOS) du Ministère de la Santé a annoncé en Novembre un nouvel accompagnement financier pour aider […]

L’article La DGOS finance le déploiement de la télémédecine au sein des GHT via un appel à projets est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Les Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT) ont jusqu’au 15 janvier 2018 pour candidater à un appel à projets de la DGOS pour financer le déploiement des activités de télémédecine en leur sein.

La direction générale de l’offre de soins (DGOS) du Ministère de la Santé a annoncé en Novembre un nouvel accompagnement financier pour aider les GHT à se structurer et s’organiser. L’appel à projets doté de 25 millions d’euros en 2018 est destiné à soutenir la traduction opérationnelle des projets médico-soignants partagés des GHT.

L’instruction du 6 Novembre 2017 définit la répartition de cette enveloppe entre les différentes régions, les thématiques éligibles au présent appel à projet, les montants forfaitaires pour chaque thématique, le calendrier de mise en oeuvre de l’appel à projet ainsi que les modalités de gestion de cet appel à projet par les ARS. Au total, 16 thématiques sont éligibles au financement, dont la thématique numéro 2 dédiée à la télémédecine.

L’accompagnement porte sur “la mise en place d’une organisation de prise en charge par télémédecine, entre différents établissements parties au même GHT” notamment pour les “consultations dites avancées (qu’elles soient pré ou post-hospitalisation)”, la “réalisation d’examens médico-techniques à visée diagnostique (incluant la supervision et l’interprétation d’actes d’imagerie ou d’anatomocytopathologie)”, ou la “télésurveillance pour le suivi des patients atteints de pathologies chroniques, après leur hospitalisation”.

D’un point de vue organisationnel, la télémédecine peut être appliquée au niveau intra-GHT avec les activités de télé-expertise entre les établissements périphériques et les établissements supports, au niveau inter-GHT, ainsi qu’avec les structures ambulatoires du territoires entre le premier et le second recours.

Le financement est prévu pour le lancement du projet, dépend de l’ampleur du projet et se décompose en deux parties avec une premier versement à l’amorçage du projet et un deuxième versement à la transmission des protocoles et procédures de prise en charge, identifiant les personnels impliqués et leur formation à la mise en oeuvre de ces protocoles et procédures. Le montant accordé est de 30 000 euros pour des projets ciblant une spécialité médicale, 60 000 euros pour deux spécialités médicales et 90 000 euros pour plus de deux spécialités.

D’un point de vue pratique, l’appel à projet est gérée par chaque ARS qui doit instruire les demandes. Les GHT ont jusqu’au 15 janvier pour soumettre leur projet aux ARS. Le processus de sélection devrait se terminer le 28 février 2018 en se basant sur la robustesse et la soutenabilité du projet ainsi que sur l’articulation avec les autres mécanismes de financement obtenus par le GHT. Un suivi régulier devrait ensuite être mené conjointement par la DGOS et les ARS.

Pour contribuer au déploiement de la télémédecine au sein des GHT, nous proposons d’accompagner les GHT à la définition de leur projet de télémédecine et la réponse à cet appel à projet de la DGOS.

L’article La DGOS finance le déploiement de la télémédecine au sein des GHT via un appel à projets est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
Télémédecine en EHPAD: 1000 téléconsultations jusqu'en Juin 2017 en Nouvelle Aquitaine https://www.telemedecine-360.com/telemedecine-ehpad-1000-teleconsultations-jusquen-juin-2017-nouvelle-aquitaine/ Sun, 16 Jul 2017 13:24:40 +0000 http://www.telemedecine-360.com/?p=5013 La télémédecine en EHPAD est un sujet d’importance concernant la régulation médicale en urgcence ou dans le cadre de consultations programmées.  La région Nouvelle Aquitaine est particulièrement en avance sur le sujet de la télémédecine en EHPAD avec une activité menée depuis plusieurs années au CHU de Bordeaux. De nombreuses communications scientifiques ont été réalisées […]

L’article Télémédecine en EHPAD: 1000 téléconsultations jusqu'en Juin 2017 en Nouvelle Aquitaine est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>
La télémédecine en EHPAD est un sujet d’importance concernant la régulation médicale en urgcence ou dans le cadre de consultations programmées. 

IMG_4128

La région Nouvelle Aquitaine est particulièrement en avance sur le sujet de la télémédecine en EHPAD avec une activité menée depuis plusieurs années au CHU de Bordeaux. De nombreuses communications scientifiques ont été réalisées pour montrer la faisabilité, l’efficacité, et l’impact de la pratique sur la prise en charge des personnes résidents en EHPAD. Le Ministère de la Santé a par ailleurs accordé un financement pour un projet de recherche conséquent à l’équipe du Pr Nathalie Salles pour démontrer de façon plus conséquente l’impact de la télémédecine en EHPAD.

Fin 2016, 500 téléconsultations avaient été réalisées dans le cadre de  ce programme (Article du 4 Octobre 2016). En quelques mois, le nombre de téléconsultations réalisées avec les EHPAD est désormais de 1000 en Juin 2017.

“Ces résultats sont un réel succès et s’expliquent par des besoins exponentiels en actes de télémédecine dans les 50 EHPAD équipés à ce jour en Gironde et Dordogne, mais également par les efforts constants consentis par les équipes du CHU de Bordeaux pour une organisation de l’offre de soins spécialisé en télémédecine toujours plus innovante”.

Ce fort développement de l’usage de la télémédecine a également permis le lancement de 3 nouveaux centres experts début 2017 sur des thèmes dédiés (psychiatrie et plaies vasculaires), répondant ainsi aux besoins des EHPAD opérationnellement soutenus via l’accompagnement du GCS TSA. Désormais, plus de 70 téléconsultations mensuelles sont réalisées au CHU de Bordeaux.

La télémédecine se révèle donc pour les EHPAD mais également pour les établissements de santé une réelle opportunité pour :

  • L’amélioration du parcours de soins et de la qualité de vie des patients âgés (moins de transports itératifs, une durée moyenne de séjour plus courte de part le suivi possible en télémédecine au sein de l’EHPAD).
  • Une plus grande qualité des consultations de part des échanges de données beaucoup plus complets qu’en consultation traditionnelle
  • Le soin en EHPAD par le développement des compétences des soignants qui se sentent aussi de fait moins isolés

L’article Télémédecine en EHPAD: 1000 téléconsultations jusqu'en Juin 2017 en Nouvelle Aquitaine est apparu en premier sur Télémédecine 360.

]]>