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En 2016, ORTIF souhaite devenir le 1er service national de télémédecine en France

Le Groupement de Coopération Sanitaire D-SISIF a publié un communique de presse annonçant les ambitions d’ORTIF pour 2016. 

“Un an après le lancement de son service ORTIF, service technologique d’échange et collaboratif en mode SaaS, le GCS D-SISIF fait un premier bilan et présente les nouveaux usages pour 2016″.

“Mis en service en octobre 2014 par le GCS D-SISIF avec le soutien de l’ARS IDF, ORTIF est surtout connu pour ses usages en télémédecine dans le cadre des filières d’urgences neurologiques. En 2015, le nombre d’adhérents a été multiplié par sept et permet de comptabiliser 2.683 comptes utilisateurs. Un nombre croissant d’usages s’est développé tout au long de l’année jusqu’à atteindre plus de 700 patients pris en charge, et ce rien que sur le  mois de décembre. En un an, ORTIF est devenu l’un des plus importants service de télémédecine national par le nombre d’usages mensuels. Ceci lui a valu d’être évoqué dans plusieurs communications médicales et retenu au prestigieux congrès américain de télémédecine « ATA » qui se tiendra en mai prochain à Minneapolis. Une première pour une structure française”.

“En ce début d’année 2016, des projets sont d’ores et déjà lancés avec de nouveaux adhérents au service ORTIF. Ces projets donneront lieu à de nouveaux usages, répondant à des enjeux de santé publique et de permanence des soins. Parmi ces projets, ORTIF viendra en support à des pratiques :

  • A l’échelle territoriale pour la permanence des soins en radiologie (téléradiologie) dans le cadre de la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) et de réunions de concertations pluridisciplinaires (RCP), le service apportera les fonctions d’échange d’images, de données cliniques et de visioconférence ;
  • A l’échelle régionale d’Ile-de-France, pour le dépistage de la rétinopathie diabétique et la permanence des soins des urgences dermatologiques, le service apportera les fonctions nécessaires à l’activité de téléexpertise et de seconde lecture ;
  • A l’échelle nationale, pour la régulation des greffes, le service s’intégrera à la solution nationale existante de régulation et apportera la fonction d’échange et de transmission anonymisée d’imagerie médicale”.

Le dynamisme et l’évolution de cette plateforme marque l’évolution positive d’un outil technologique utile au développement et à l’évaluation de la télémédecine dans une région. Son intégration avec d’autres services régionaux au cours de l’année 2016, et son ambition au service de la santé publique marquent l’intérêt majeur d’avoir une plateforme adaptée.

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