Les GCS E-Santé et la télémédecine: tour d'horizon en Juin 2016

Depuis le début de l’année 2016, les GCS E-santé communiquent plus amplement sur les activités de télémédecine. Nous faisons un tour d’horizon pour Juin 2016.

En Ile-de-France:

– Le SESAN a publié son rapport d’activité 2015 où sont détaillés les activités de téléneurologie, de télégériatrie, et télédermatologie. Un article sera rédigé spécifiquement sur ces activités prochainement sur Télémédecine 360.

En Picardie:

– Le GCS a publié son rapport d’activité pour l’année 2015 où sont notamment détaillés les activités de télédermatologie, téléradiologie et télé-AVC.

En Pays de la Loire:

– Une réunion s’est tenue le 14 Juin 2016 afin d’expliquer les conditions de mises en place du nouveau cahier des charges de l’expérimentation de financement des activités de télémédecine en cours dans les 9 régions.

En Languedoc-Roussillon:

– Une offre d’emploi a été mise en ligne pour un chargé de projet de développement des activités de télémédecine au sein du GCS.

En Midi-Pyrénées:

– “Les rencontres «e-nitiatives Santé 2016» organisées par le Groupe de coopération sanitaire (GCS) Télésanté Midi-Pyrénées, sous la présidence du Professeur Louis Lareng, ont  réuni près de 200 participants à l’Hôtel de Région à Toulouse. Il est apparu une forte croissance des usages avec plus de 42 000 actes de télémédecine réalisés en Midi-Pyrénées en 2015, principalement dans le cadre des urgences, de la téléradiologie, de la prise en charge des pathologies chroniques et de la prise en charge des personnes âgées”. (Source: La Dépêche)

En Alsace:

– Le service TELECICAL consacrée aux plaies a été lancée le 21 Juin lors d’une conférence de presse soutenue par Alsace E-Santé. “TELECICAL est une plateforme de télémédecine dédiée à la cicatrisation des plaies complexes et chroniques (2,5 millions de patients en France). TELECICAL a signé un contrat de Télémédecine avec l’Agence régionale de santé Grand-Est et bénéficie du soutien financier de la Fondation Solidarité Rhénane. Le projet est hébergé par l’IRCAD-EITS et soutenu par le GCS Alsace e-santé, la Maison de santé Béthel et l’AURAL HAD. Les autres partenaires institutionnels de TELECICAL sont : l’Eurométropole de Strasbourg (MedTech) et le Centre européen d’étude du diabète (CEED)”.

En Bretagne:

–  La plateforme Sterenn se développe de plus en plus depuis deux ans. “Depuis mars 2016, Sterenn a intégré progressivement 10 centres experts, 20 sites requérants et 12 professionnels de santé libéraux requérants. 356 actes ont été effectués sur cette période. 7 projets pilotes sont concernés : Agetelepsy (CH Guillaume Régnier), TELEHPAD (Mutualité 22), Telefigar : (CHU de Rennes), TLM Pl@ies chroniques (Pôle Saint-Hélier), Télémédecine T6 Saint-Malo Cancale (CHT Rance Emeraude), Télémédecine EPSM 56, Téléplaies T7 (CHT d’Armor)”.

– En 2016, une nouvelle ergonomie sera présentée, avec une amélioration de l’organisation de la télémédecine dont l’usage s’étendra dans de nouvelles zones géographiques, ainsi qu’en libéral et en ambulatoire grâce au déploiement de tablettes.

– Pour faire le point sur ces avancées, une journée SI et Télémédecine s’est tenue le 24 juin dernier à Rennes.

– Au niveau des usages, la téléconsultation est l’acte le plus utilisé, tandis que la gériatrie est la spécialité la plus concernée. 

En Poitou-Charentes:

– Sur le bassin Niortais, l’AURA Poitou-Charentes a équipé ses 3 antennes des Deux-Sèvres d’un chariot permettant la mise en place de téléconsultations avec les médecins néphrologues se trouvant au Centre Hospitalier de Niort. Une interview a été réalisée par le GCS pour faire un retour sur l’activité d’AURA.

– Télé-AVC: dans la continuité du projet AVC initié avec deux binômes (CHU de Poitiers et GHNV ; CH de La Rochelle et CH de Saintonge), l’UNV du Centre Hospitalier de Niort devrait rejoindre le projet dans le courant de l’année 2016 permettant ainsi de prendre en charge les AVC du service d’urgences du CHNDS. Les premiers patients dans ses établissements pourront être pris en charge d’ici la fin du premier semestre. Dans le cadre d’un partenariat conclu entre le GCS Esanté et le GCS Télésanté Aquitaine en 2015, les établissements de santé picto-charentais peuvent s’appuyer sur la plateforme de Télémédecine TéléA installée à Bordeaux.

– Dépistage de la rétinopathie diabétique:  le GCS accompagne le Centre Hospitalier de Niort et une orthoptiste libérale pour assurer le dépistage de la rétinopathie diabétique comme il le fait déjà en Vienne (Lussac-Les-Châteaux) et à Rochefort. Actuellement deux cabinets sont en capacité de prendre en charge les dépistages. Le centre de soins infirmiers de Lussac-les-Châteaux a déjà réalisé près de 40 dépistages depuis avril 2015 ; le cabinet de l’orthoptiste Diane Ravignon, situé à Rochefort, a quant à lui pris en charge 6 dépistages depuis le 1er Janvier 2016. 

– Gériatrie en EHPAD: une expérimentation de télé-expertise en plaies, cicatrisations et escarres complexes entre le CH de Niort et trois EHPAD sera lancée

– Détenus: les premières téléconsultations de pré-anesthésies ont été effectuées au Centre de détention de Bédenac en relation avec le Centre Hospitalier de Jonzac. Le GCS Esanté accompagne deux autres unités de soins que sont Saint Martin de Ré et Vivonne, respectivement en lien avec le Groupe Hospitalier La Rochelle Ré Aunis et le CHU de Poitiers. Dans le cas de Saint Martin de Ré, il s’agit de mettre place la télé-expertise en dermatologie et la téléconsultation en pré-anesthésie. Concernant Vivonne, le périmètre du projet est celui des téléconsultations de pré-anesthésie, orthopédie, dermatologie, cardiologie, suivi post-opératoire et transexuel. Ces différents projets devraient être opérationnels d’ici la fin de l’année 2016. 

– Pédiatrie: Le Centre Hospitalier de Saintonge a mis en place en 2015 la prise en charge des EEG pédiatriques par le CHU de Bordeaux via la plateforme de télémédecine TéléA. Une vingtaine de patients par mois sont pris en charge.

– Enfin, un projet médical est en cours de rédaction au sein de Mélioris le Grand Feu. Ce projet permettrait de prendre en charge, par téléconsultation, les patients du service des Grands Brûlés. Ces derniers proviennent des CHU de Nantes, Tours et Bordeaux et sont suivis directement par leurs chirurgiens. La mise en place de téléconsultations permettrait de réduire le nombre de trajets pour les patients mais aussi de diminuer les coûts de déplacement de l’établissement.