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Télémédecine, autisme et polyhandicap en Île-de-France

Dans le cadre d’un appel à projets, l’ARS IDF a sélectionné deux projets de télémédecine en lien avec l’autisme et l’handicap.

Cet appel à projets a été lancé en 2013 afin de soutenir des projets de télémédecine au bénéfice de personnes en situation de polyhandicap et d’autisme pris en charge au sein de structures médico-sociales dans le cadre des priorités du projet régional de santé.

Il “vise le déploiement de solutions de téléconsultations et de télé-expertises dans le champ du handicap, dans le but de valider les technologies et les services rendus, mais aussi les usages et les modèles économiques à des échelles représentatives de la réalité médicale, médico-sociale et économique régionale”. Son financement se fait par le Fond d’Intervention Régional (FIR).

Trois projets ont été retenus par l’ARS afin de créer une “dynamique de parcours pour améliorer la qualité du service médical rendu en favorisant les échanges entre les établissements médico-sociaux et les hôpitaux”, précise Jean-Christian Sovrano, directeur adjoint du pôle médico-social de l’ARS.

Le premier projet est mis en oeuvre par le Cesap (Comité d’étude, d’éducation et de soins auprès des personnes polyhandicapées), gestionnaire d’établissements médico-sociaux. Le projet consiste à la réalisation de téléconsultations entre plusieurs structures (5 Cesap et 4 associations partenaires) accueillant des enfants polyhandicapés, et 2 hôpitaux de l’AP-HP pivots du projet, Trousseau et Necker.

Le dispositif repose sur la création d’un espace d’échanges sécurisé au sein de l’outil régional de télémédecine en Île-de-France (Ortif). “Dans un premier temps, les téléconsultations concernent uniquement la neuropédiatrie (épilepsie, troubles du sommeil, douleurs…) ; à terme, les téléconsultations devraient inclure une offre complète en téléexpertise”.

Le deuxième projet est quant à lui porté par le centre de diagnostic et d’évaluation de l’hôpital Sainte-Anne. Il s’agit d’un programme médical de télépsychiatrie pour enfants et adolescents présentant un trouble envahissant du développement (TED) qui s’appuie également sur Ortif.

En partenariat avec le centre hospitalier de Versailles, l’hôpital Sainte-Anne a mis en place une solution de télédiagnostic et de téléconsultation de suivi au sein de quatre structures médico-sociales (2 en Seine-et-Marne (77) et 2 dans les Yvelines (78)) accueillant des jeunes avec autisme et autres TED.

L’objectif, dans un premier temps, est de réduire la difficulté d’accès aux soins engendrée par l’éloignement géographique. “Ce dispositif s’inscrit également dans le cadre du plan autisme III, qui préconise d’améliorer le diagnostic ainsi que l’évaluation de l’impact d’une prise en charge précoce des jeunes autistes”, précise Jean-Christian Sovrano.

Le déploiement de la télémédecine en Île-de-France se poursuit donc grâce à cet appel à projets financé par l’ARS dans un objectif d’amélioration de l’organisation et de la qualité des soins pour les patients autistes et polyhandicapés de la région.

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